Des mots qui font du bien

Les mots d’Albert CAMUS ont résonné ce mercredi soir sur la scène de la salle des fêtes devant un public assidu et passionné.

Les 15 lecteurs de la Cie d’Encre et de Voix sous la direction de Diane de Montlivault,  ont prêté leurs voix  à Camus, à son instituteur, Louis Germain, à la comédienne Maria Casarès et au poète René Char.

Une lecture à plusieurs voix qui a permis de découvrir ou redécouvrir l’enchantement des mots que forme la correspondance du Prix Nobel de Littérature 1957.

Les spectateurs ont pu ainsi écouté toute l’affection et la reconnaissance d’Albert Camus à son instituteur devant lequel malgré la notoriété il demeurait à jamais un petit garçon. Ce fut ensuite les lettres d’amour enflammées de Camus à Maria Casarès dont la liaison est restée secrète jusqu’à la parution de la correspondance par Catherine, la fille d’Albert Camus. La soirée s’est conclue sur la correspondance de Camus et Char qui témoigne d’une véritable amitié, d’une fraternité profonde, deux êtres à la fois engagés mais épris de liberté, jamais résignés, complices « Je le rencontrai , je sus que nous aurions un chemin à faire ensemble » dira Char, deux résistants. Une amitié enrichie par les promenades communes sur les sentiers du Luberon, nourrie de la beauté de la nature, la lumière provençale, qui rappelait à Camus celle de son Algérie natale, illuminée par la couleur des mots échangés. Deux être solitaires aimant et pratiquant la solidarité.

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